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L'église Saint Sébastien d'Aulnois

Histoire

Le pouillé du diocèse de Verdun dit que l'église d'Aulnois Sous Vertuzey a été  reconstruite en 1779, sans style, sur une ancienne tour romane exhaussée au XV ème siècle, sur laquelle on lit l'inscription suivante : "Ad majorem dei gloriam Templum hoc a fundamentis reconstructum, plus dimidio adauctum, turris paululum reparata et janua hic posita fuere, anno 1779". La traduction de cette inscription est : "pour la plus grande gloire de Dieu ce temple a été rebâti à partir des fondations, augmenté de moitié, la petite tour fut réparée et cette porte posée en l'an 1779". On en déduit donc que l'ancienne église était de dimensions plus petites et qu'elle a été rasée jusqu'aux fondations.

 

Comme à Vertuzey, le donjon est la partie la plus ancienne, datée du XIV ème siècle, elle était probablement une maison forte. L'église est venue s'y accoler au XVI ème siècle, avant d'être rebâtie en 1779, dans le style ogival à deux travées. Pour accéder au clocher, une petite tour avec entrée au fond à droite de l'église et escalier en vis a été ajoutée en 1734. Le donjon comprenait trois niveaux de défense, avec, au second niveau une ouverture permettant de se réfugier au-dessus de l'église, on a ajouté le clocher.

Deux objets sont classés Monuments Historiques : en 1961 une vierge de Pitié, statue en  pierre du XVI ème siècle, badigeonnée en gris, en 1996 un bras reliquaire de Saint Sébastien en bois peint et argent du XVII ème siècle. Trois objets sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques : en 1994 une Croix d'autel en laiton fondu, hauteur 53 cm, en 1994 un ciboire, en argent, poinçon de l'orfèvre Jean Salmon de Verdun, vers 1825, et en 1998 un reliquaire sur pied circulaire en laiton argenté, 1ère moitié du XVIIII ème siècle, relique moderne de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Aucun de ces cinq objets de culte ne se trouve aujourd'hui dans l'église.

L'église a été rénovée en 1994, le donjon et les murs extérieurs par l'entreprise Patrick Tapin d'Aulnois, les peintures intérieures par l'entreprise Grandmontagne de Pagny sur Meuse. Antérieurement, la toiture avait été refaite par l'entreprise Pétronin de Sorcy.

L'église vue depuis  la côte de Vertuzey, avec la mairie-école à sa droite et le nouveau cimetière en arrière-plan.

Une sacristie a été construite contre le chevet

 La tour défensive abrite l'entrée, un niveau de défense et les cloches. On accède aux parties supérieures par la tour ronde dont la montée d'escalier prend à l'intérieur de l'église.

La façade sud de la tour possède deux abat-sons et l'horloge.

La plaque qui est fixée dans l'entrée explique la reconstruction de l'édifice, la traduction de cette inscription est : "pour la plus grande gloire de Dieu ce temple a été rebâti à partir des fondations, augmenté de moitié, la petite tour fut réparée et cette porte posée en l'an 1779".

Visite à l'intérieur de l'église

Après avoir franchi la vaste entrée correspondant au donjon, on rentre dans l'église, qui donne tout de suite l'impression d'un grand espace, très clarteux. On découvre une nef centrale et deux bas-côtés. Il n'y a pas de piliers sinon trois contreforts étroits dans chacun des murs. A droite sont les fonds baptismaux, très simples, sous une statue de Notre Dame de Lourdes, puis la porte d'accès à la petite tour. De part et d'autre de l'entrée se trouve un bénitier mural en pierre avec la cuve garnie de plomb. On ne voit pas de confessionnal.

Sur le grand mur de droite, on a trois vitraux simples blancs et un vitrail animé, de couleur, chacun portant le nom du donateur, la même chose se reproduisant sur le mur opposé. A droite sont  les statues de Saint Nicolas, Jeanne d'Arc, Saint Sébastien puis une plaque de mission de 1949. A gauche on voit les statues du Saint curé d'Ars, de Sainte Thérèse et de Saint Antoine. ainsi que la chair à prêcher. Les deux petits autels avant le choeur sont à droite dédié à Saint Joseph et à gauche dédié à la vierge Marie. Juste avant le chÅ“ur a été placé l'autel pour la nouvelle liturgie, en pierre, il provient de l'ancienne chapelle des Carrières d'Euville dans le bâtiment Civet, désaffectée dans les années 1960.

Puis vient le choeur avec, à l'entrée, deux imposants éléments décoratifs en pierre, portant la croix pattée, et provenant également de la chapelle des Carrières. Le maître autel d'origine, simple et taillé dans la pierre, ressemble à celui de l'abbaye de Rangeval, il porte l'agneau pascal en sculpture frontale. Un très beau chemin de croix orne les murs et l'entrée du chœur.

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